Le choix de la méthode de saponification à froid pour la fabrication de nos savons correspond à notre engagement de préserver l’écosystème, en fabriquant des produits sains et naturels, dont l’impact sur notre environnement sera minimum.
Il existe différentes façons de faire du savon : industrielle, semi-industrielle et artisanale.
C’est une méthode qui consiste à faire du savon en grande quantité. Ce type de fabrication ne peut pas être réalisé sans équipement industriel. Ce procédé se fait à chaud, c’est-à-dire que la pâte à savon est « cuite » une à deux semaines à plus de 110°C dans un chaudron ou dans un four avec un excès de soude jusqu’à ce que la réaction de saponification soit totale. La pâte à savon est alors lavée plusieurs fois à l’eau salée (c’est la phase de « relargage ») afin de neutraliser les résidus de soude, qui sont caustiques. Malheureusement, l’eau entraine avec elle la précieuse glycérine, qui sera récupérée puis vendue aux fabricants de cosmétiques. Bien que ce processus de cuisson permette un temps de fabrication et de séchage plus court, les savons 100 % végétaux obtenus ne contiennent aucune glycérine ni surgras. C’est un procédé traditionnel utilisé pour la fabrication des savons de Marseille et d’Alep.
Des bondillons (ou copeaux de savon), souvent en provenance d’Asie, sont fondus et malaxés avec une faible quantité d’huiles naturelles, de lait ou de plantes donnant l’apparence d’un savon de qualité.
Cet art ancestral consiste à faire du savon à température ambiante, sans chauffer les corps gras, préservant ainsi leurs propriétés. C’est une réaction chimique simple, lente, naturelle et totale : on mélange plusieurs corps gras (huiles, beurres) à une base forte (lessive de soude) et on obtient du savon et de la glycérine végétale (environ 7% à 9% du poids total du savon), véritable trésor pour la peau et les cheveux.
La glycérine d’un savon est particulièrement humectante : elle est capable de capter et retenir jusqu’à 3 x son poids en eau, ce qui va maintenir et préserver la barrière hydrolipidique naturelle de la peau et de la fibre capillaire.
La saponification à froid est la SEULE méthode qui en préserve l’intégralité.
Cette méthode artisanale a un impact minimal sur notre environnement car elle est peu énergivore : seuls les beurres sont fondus à basse température, la pâte à savon n’est pas lavée à eau et la plupart du travail est effectué à la main.
Cerise sur le gâteau, chaque savon des Perles du Lac est d’enrichi en huiles nobles biologiques, telles que la cire de jojoba doré ou l’huile de noyau d’abricot.
En effet, les huiles ajoutées en fin de processus, appelées « le surgras», demeurent à l’état pur dans votre savon. Cela garantit la préservation des propriétés naturelles de ces huiles précieuses, sélectionnées par votre savonnière.
Tout l’art de la saponification à froid réside dans la maîtrise du subtil équilibre d’un savon surgras et riche en glycérine végétale naturelle, qui nettoie la peau sans l’agresser.
La cure est le temps nécessaire au savon saponifié à froid pour sécher, durcir et permettre à la réaction de saponification de bien se terminer. Une fois la pâte à savon coulée dans les moules, le savon va durcir et sera démoulé 48 heures plus tard. Selon les conditions atmosphériques ou la composition du savon, il sera coupé en barres puis en morceaux dans les 24 heures suivantes.
Les savons sont vérifiés (poids, aspect, odeur et pH) avant d’être placés en salle de cure sous conditions atmosphériques contrôlées (température, hygrométrie et à l’abri de la lumière) pendant 6 à 8 semaines.
Un numéro de lot est attribué à chaque fabrication et chaque savon sera contrôlé et retourné au moins 2 x pendant le processus de cure.
Ce laps de temps terminé, les savons seront contrôlés une dernière fois (poids, aspect, couleur, odeur et pH), emballés à la main et étiquetés de leur numéro de lot, prêts à rejoindre votre salle de bain !
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